Résumé : Ennemonde et autres caractères : Le visage était sympathique, malgré la perte de toutes ses dents, ses lèvres étaient assez charnues pour rester épanouies. Elle avait un joli teint frais et rose, ses yeux marron étaient très purs, sans rides ni cernes, avec de longs cils courbes. Leur regard était parfois celui d'une jeune fille, le plus souvent non. Elle pesait plus de centre trente kilos, mais qu'elle déplaçait avec une agilité surprenante. L'iris de Suse : L'iris de suse n'a jamais été une fleur (il n'y a pas d'iris à suse) ; c'était en réalité un crochet de lapis-lazuli qui fermait les portes de bronze du palais d'Artaxerxès (voir Mme Dieulafoy). Ici, il n'est qu'un os minuscule, pas plus gros qu'un grain de sel (au surplus inventé) qui crochète la voûte crânienne des oiseaux. Que de merveilles dans un crâne d'oiseau (imaginez !), autant que dans un palais persan. J'ai eu plusieurs fois l'intention d'intituler ce récit "L'invention du zéro" ; en effet, un de mes personnages est en définitive amoureux de ce symbole qui remplace dans la numération finie les ordres d'unités absentes et multiplie ainsi à l'infini toutes les mathématiques. C'est aller plus loin que la lune, mais qui le saura ?