L'araigne, Le mort saisit le vif
Auteurs   Troyat, Henri (Auteur)
Edition  France Loisirs : Paris , 1994
Collation   459 p.
Format   21 cm
Langue d'édition   français
Sujets   Roman historique
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SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Saint Florentin 2890000003693 R TRO Adulte / Rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Résumé de "Le mort saisit le vif" Quel avenir avait Jacques Sorbier avant qu'il publie La Colère ? Aucun ? il végétait, englué dans les mesquineries d'une existence d'homme pauvre et médiocre, comme rédacteur en chef d'un journal pour enfants, auteur de feuilletons à tant la ligne. Or le livre a un succès fou : prix littéraire, accueil favorable de la critique, vente record. C'est la gloire et la fortune. Mais Sorbier n'est pas le créateur de La Colère. Il n'a fait que signer, à l'instigation de sa femme, le manuscrit qu'elle n'a pas détruit à la mort de son premier mari, Galard. Le châtiment ne tarde pas : tous réclament un autre roman. Quel moyen d'y parvenir sinon de se mettre dans la peau de Galard ? Jeu dangereux où Sorbier, faussaire malgré lui, risque son bonheur et sa raison et, vif saisi par un mort, n'a pour se sauver de cette emprise qu'un reste de fierté.
résumé de "l'araigne" : 1938. Un appartement bourgeois, place des Vosges. Gérard Fonsèque y vit avec sa mère et ses trois sœurs. Jeune homme maladif, il reste confiné dans sa chambre où il compte écrire un essai philosophique qui, bien sûr, sera le chef-d’œuvre du siècle... En fait, il se complaît dans un délire hypocondriaque et exerce une subtile tyrannie sur ces quatre femmes qui sont tout son univers. De toutes les forces de son amour, de son égoïsme et de sa jalousie, il refuse que ses sœurs se marient et utilise les ressources d'une imagination destructrice pour briser leur bonheur et les garder près de lui. En vain : peu à peu il voit sa propre vie s'effilocher et sera finalement victime de la toile qu'il a patiemment tissée. Dans cet oppressant huis clos, Henri Troyat oppose, avec un art subtil, la banalité des détails à la violence des sentiments, la monotonie de la vie quotidienne à l'exaltation des héros qui tentent désespérément de s'en délivrer. Un très grand roman, qui n'a pas pris une ride.