Auteur : Caicedo, Andrés
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Luis Andrés Caicedo Estela (Santiago de Cali, Colombie, – id., ) est un écrivain colombien né à Cali, ville dans laquelle il passa la plus grande partie de sa vie. Bien qu'il mourût très jeune, son œuvre littéraire est considérée comme une des plus originales de la littérature colombienne. Caicedo anima plusieurs mouvements culturels dans sa ville dont le cercle littéraire des Dialogantes, le ciné-club de Cali et la revue Ojo al Cine. En 1970, il remporta le premier concours littéraire de contes de Caracas avec Los dientes de caperucita, ce qui lui conféra une première reconnaissance du milieu intellectuel.

Il a écrit que vivre plus de 25 ans est une honte, ce qui est perçu par beaucoup comme la principale raison de son suicide alors qu'il n'a que 25 ans, et qu'il vient de recevoir un exemplaire de son livre, publié par une maison d'édition argentine,,.

L'œuvre de Caicedo est consacrée à la société urbaine et à ses problèmes sociaux, en particulier le rapport avec le monde actuel. Contrairement au courant du réalisme magique, l'œuvre de Caicedo s'inspire exclusivement de la réalité sociale. Ainsi, certains spécialistes le considèrent comme l'antithèse de grandes figures de la littérature latino-américaine comme Gabriel García Márquez. En particulier, le journaliste, écrivain et cinéaste chilien Alberto Fuguet soutient l'œuvre de Caicedo, en qui il voit « le premier ennemi de Macondo ».

Bien qu'il soit célèbre en Colombie, Caicedo n'est pas encore connu du public dans le reste du monde, sûrement à cause de sa mort prématurée. Cependant, grâce à l'influence qu'il a auprès d'écrivains de la nouvelle génération comme Rafael Chaparro, Efraim Medina Reyes, Octavio Escobar ou encore Ricardo Abdahllah, son œuvre est de plus en plus reconnue.